LA CHANSON DE ROLLAND

Sur une musique de « Paris by Night », l’homme avec les cheveux, les plus longs de la Fashion week, et aussi le plus moyen-oriental des Français, a réalisé cette saison des robes bijoux, sorte de mélange entre Tiffany qui se serait accouplé avec un satin duchesse ayant avalé des plumes d’autruche. La libanaise, à côté de moi, sentait plus fort qu’un magasin Sephora et se re-parfumait encore, pendant ce temps-là et sur la scène, une robe de sœur Marie-Thérèse « point conne » qui serait passée directement de l’église de Ronceveau et « Rolland ». « les cultivés comprendront. »

Lancinante musique pour des robes fleurs qui, chez le couturier, n’éclosent jamais. Et sur la chanson « Les Feuilles mortes », la mariée apparait dans un panache de fumée, sorte de Dame aux Camélias de madame « Butter » fly pour la couleur d’une motte qui compte tenu de la chaleur fond à vue d’œil. Tellement surfait et ampoulé que la salle en était toute transie de silence. Cela effectivement changeait des collections du « petit comte » de La Lavande, et de De Vilmorin qui a lu « La Maison biscornue » d’Agatha Christie. Mais dans quel monde Vuitton !

FM

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